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Marine Le Pen peut avoir le sourire…

Sa phrase « C’est une occupation de pans du territoire, des quartiers dans lesquels la loi religieuse s’applique, c’est une occupation. Certes, il n’y a pas de blindés, il n’y a pas de soldats, mais c’est une occupation tout de même et elle pèse sur les habitants » a fait le tour des médias, et nous en avons tous entendu parlé au moment des faits (Décembre 2010).

En campagne, pour prendre la succession de Papa, elle a très bien compris que susciter un scandale ne pouvait que la faire monter dans l’estime des militants FN.

Parti mal-aimé des média (dernièrement une altercation entre Michel Drucker et Marine Le Pen a eu lieu car ce dernier ne voulait pas l’inviter sur son célèbre divan), ils sont pourtant en passe de faire son jeu. Et oui, en étant pointée du doigt et critiquée, Marine Le Pen est en train de prouver à son parti qu’elle assume ses paroles et veut se montrer aussi forte que son prédécésseur à la tête du Front National.

C’est aussi ça la politique : une phrase bien choisie, bien étudiée pour qu’elle soit par la suite portée par les médias et diffusée. Ça faisait longtemps qu’on n’avait pas autant parlé du FN.

Belle publicité !

Et non contente du succès de sa phrase, Marine Le Pen persiste et signe pour continuer de truster les médias. Dernièrement, au siège du parti, elle a déclaré devant les journalistes: «  S’agissant du terme « occupation », je persiste et je signe « .

On risque encore d’en entendre parler quelques temps…

Décidément, dans la famille Le Pen, on maitrise à la perfection son image. Jouer avec les médias est finalement un jeu d’enfant.

Triste réalité.

Choquer fait parler, et faire parler fait gagner des points dans les sondages dans le parti de l’extrême droite.

Quelle est la part de responsabilité des média dans les votes ?

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Nous avons beau être dans une société qui tend vers la laïcité, on ne peut pas toucher à la religion sous peine de vive réaction.

Marithé et François Girbaud en sont la preuve avec cette affiche créée par l’agence Air.

On reconnait ici La Cène peinte par Léonard de Vinci.

Ils sont treize, il y a un personnage central, une table, une nappe blanche … Mais que fait cet homme torse nu pour remplacer Marie Madeleine ?
L’association Croyances et Libertés a porté plainte contre cette affiche pour injure à la religion. Le TGI demande le retrait des publicités à l’ouverture du procès qui durera plus d’un an. La cour de Cassation cassera et annulera finalement en faveur des Girbaud.
Cette publicité a attisé tout autant de polémiques possibles et imaginables, garantissant une notoriété à la marque. Et pourtant les Girbaud ne voulaient pas faire scandale, ils y voyaient ici une publicité simplement originale.
Un shockvertising non voulu mais qui a fait son effet : choc, réaction, scandale, polémique et connaissance de la marque en question !

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