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Guillon acte 2
Dans un précédent article, nous nous étions étonnés du licenciement de Stéphane Guillon par France Inter.
Dernier rebondissement dans l’affaire Guillon VS France Inter.
L’humoriste a fait condamner son ex-employeur devant le conseil de prud’hommes de Paris ce vendredi, pour licenciement abusif.
En tout, c’est une prime de 212 011,55 € que va recevoir l’humoriste, entre les indemnités de licenciement, de licenciement injustifié, de requalification, la prime de préavis, les congés payés et les frais de justice… Rien que ça !
De quoi se permettre un dernier pied-de-nez envers la société pour laquelle il officiait. Ravi de la décision en tant que « salarié foutu dehors » comme il le dit lui même, il s’est également déclaré scandalisé par le montant qu’une entreprise d’Etat était prête à dépenser pour « faire taire un humoriste » en tant que contribuable… (source Europe1.fr)
La fin d’un feuilleton ?
…à suivre…
Pour le plaisir, voici la dernière chronique de Stéphane Guillon sur France Inter :
Télécharger la vidéo
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Trop choquer peut coûter cher
Qui aujourd’hui n’a pas entendu parler de l’affaire Guillon chez France Inter?
Embaucher pour faire des portraits au vitriol des invités, il a été licencié pendant l’été pour avoir trop bien fait son travail au final…
Contradictoire?
On entend de plus en plus cette question en France: Peut-on rire de tout?
C’est peut être même l’un des sujets qui a été le plus abordé depuis le début de l’été, et Mr Guillon comme son collègue Didier Porte sont quelque part à l’origine des nombreux débats qui ont fleuri un peu partout dans les média.
Plusieurs chroniques de Stéphane Guillon ont embarrassé la direction, et notamment celle-ci qui fut l’une des premières à avoir suscité des réactions fortes :
Par la suite, l’humoriste comme son compère Mr Porte ont continué de faire parler d’eux. Les demandes d’excuses publiques se sont enchainées. Et c’est la direction de la chaine (nommé par l’État…) qui s’est à maintes reprises exécutée pour sauver les meubles.
Mais était-ce la meilleure chose à faire?
Défendre la liberté d’expression ou se plier aux exigence de l’employeur ? La situation s’est tendue au siège de France Inter. Pourtant, en faisant parler de la sorte, c’est près de 2 millions d’auditeurs qui étaient branchés sur la fréquence chaque matin pour écouter leurs chroniques de quelques minutes… Que demander de plus à un employé que d’apporter une visibilité et une clientèle à l’entreprise?
Visiblement, le silence est parfois plus important…
Les licenciements au sein de la radio n’ont été une surprise pour personne. Malheureusement, sur France Inter on ne rit pas de tout, en tout cas, pas des plaintes répétées des invités…
Voici la dernière chronique de Guillon sur France Inter, c’était le 23 Juin dernier:
La liberté d’expression comporterait-elle donc des règles en fonction de la personne visée?
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